1806
6 Haras Impériaux et 30 dépôts d’étalons sont créés par décret du 4 Juillet, signé par Napoléon Ier. Le site de l’abbaye de Langonnet est choisi comme nouveau dépôt d’étalons en Bretagne. Le dépôt de Langonnet étant peu pratique d’accès, un nouveau site est recherché à partir de 1849.
1856
le décret du 10 novembre autorise le transfert du Haras National de Langonnet vers Hennebont sur un site de 5 hectares autour de l’abbaye Notre-Dame de la Joie, occupée par la congrégation des Pères du Saint-Esprit. Cette dernière souhaitant s’installer à Langonnet, l’échange est conclu avec l’Etat Français. Avant son départ, la congrégation construit l’écurie n°1, un mur de clôture et 2 pavillons. S’ensuit une redéfinition de la circonscription de Bretagne.
1857
Le 19 mai, le texte de loi ratifiant l'échange d’emplacement du Haras est signé par Napoléon III.
1858
Le 15 août, visite de Napoléon III et d l’impératrice Eugénie à Hennebont. Construction de la forge et des écuries n°2, 3 et 4.
1901 – 1908
Construction des écuries n°5, 6 et 7 (1901), construction de logements (1902) puis de l’infirmerie (1908).
1920
Rachat de la partie basse de l’abbaye, de son bâtiment conventuel du 17e siècle, de la porterie et des dépendances, soit au total une superficie de 17 hectares.
Les étalons présents à cette époque (Pur-Sang anglais, Norfolks, Postiers et Bretons, Percherons) servent plus de 12 000 juments.
1927
Le Haras National d’Hennebont accueille 293 étalons qui reproduisent dans 50 stations de monte. Il est le 4e Haras de France.
1945 – 2007
Après la seconde guerre mondiale les progrès de la mécanisation annoncent le déclin des races de trait. La race Bretonne résiste grâce aux marchés de la viande, français et italiens. Les techniques de reproduction évoluent, l’insémination artificielle apparaît à Hennebont en 1981. L’activité traditionnelle du Haras se poursuit et il s’ouvre, en parallèle, aux sports équestres.
2007
Le Syndicat Mixte assure la gestion du patrimoine bâti et arboré du site.
2016
La Ville d’Hennebont et Lorient Agglomération deviennent les propriétaires du Haras National d’Hennebont, qui se compose de 32 bâtiments, dont l’abbaye Notre-Dame de la Joie, répartis sur 23 hectares. La gestion du site est confiée au Syndicat Mixte du Haras National d’Hennebont.
Les Haras Nationaux en 6 dates :
1665
Pour subvenir aux besoins de son armée, le Roi Louis XIV charge Colbert d’organiser ses haras et l’étalonnage public. L’administration des Haras Royaux est créée en 1665 et se concentre sur l’amélioration des races régionales par ses propres reproducteurs.
1790
Les Haras Royaux sont supprimés durant la Révolution. Les étalons sont rachetés par des éleveurs.
1806
Les Haras deviennent Impériaux grâce au décret du 4 juillet signé par Napoléon Ier qui reconstitue l’administration des Haras. Elle compte alors 6 Haras, 30 dépôts d’étalons et 2 écoles vétérinaires (Lyon et Alfort créés en 1761 et 1764). Abbayes et couvents, devenus biens nationaux pendant la révolution, sont utilisés comme dépôts d’étalons.
1874
Sous la Troisième République, les Haras deviennent Nationaux après la réforme de leur administration et de ses missions. Répartis sur l’ensemble du territoire national, par circonscriptions, les Haras et dépôts d'étalons sont dirigés par les officiers des Haras, placés sous l’autorité d'un directeur général.
1999
La création de l’Etablissement Public Administratif « Les Haras nationaux » marque un nouveau cap pour la plus ancienne administration de France, avec de nouveaux objectifs tels que la promotion de la filière équine par la cohésion et la valeur économique et culturelle.
2010
Le 1er février, les Haras Nationaux et l’Ecole nationale d’équitation fusionnent et forment l'Institut Français du Cheval et de l'Equitation (IFCE), un établissement public.